On prend les même et on r’commence.
L’incident de Fessenheim, hier, a vu la renaissance du grand combat écologiste français : la fermeture des centrales nucléaires (parce que, ne nous voilons pas la face, s’ils obtiennent celle de Fessenheim, ils iront plus loin).
Et la technique est la même qu’après Fukushima, que pendant la campagne : on fait peur et on se fait peur, on parle de catastrophe, de fin du monde, d’une France dévisagée, de milliers de victimes, la Troisième Guerre mondiale sans même qu’on ait besoin de sortir de nos frontières.
Dans les faits, le début de cataclysme qu’a connu Fessenheim hier se résume à un dégagement de vapeur qui aurait brûlé les mains de deux personnes (à travers leurs gants). Oui, il faut arrêter cette centrale au plus vite.
Je vais reprendre le même refrain mais il me semble autant justifié : arrêtons aussi de prendre l’avion, le train, la voiture, arrêtons d’aller au stade avant qu’il ne s’écroule, arrêtons d’entrer dans des bâtiments qui ont connu des incendies ou des départs d’incendie, arrêtons de prendre des risques inconsidérés qui mettent au vie en danger parce qu’il subsiste un bon pourcent de chance que tout explose.
Oui Sarkozy avait dit que Fessenheim était sans danger, ce qui s’est passé hier ne semble pas avoir été un danger. Arrêtez de faire peur, vous pourriez réussir.