Depuis quelques jours – voire semaines -, la presse fait son beurre sur les problèmes religieux. La religion musulmane principalement. Je ne voulais pas en parler, le sujet est complexe puisqu’une religion n’est pas en soit une institution, il est difficile d’avoir le point de vue officiel et donc de condamner quoique ce soit.
Ce matin, je tombe sur un article de Midi Libre qui peut mettre en colère : des salafistes interdiraient aux commerçants avignonnais de vendre alcool, charcuterie et vêtements féminins sur le marché. Je crains que même les guillemets et l’italique ne puissent traduire l’incertitude des mots « salafistes » et « interdiraient » : le papier nous apprend en effet, malgré le titre racoleur, qu’on n’en sait grosso modo rien du tout.
Cela m’a rappelé le bon billet d’Humeurs de Vache et me permet de poser alors la question : a-t-on un problème avec les religions ou les médias ? L’Islam en prend un peu plein la figure ces temps, est-ce de sa faute ou de celles des journalistes, quoiqu’il en soit ces derniers creusent encore le fossé – à tort ou à raison – entre la fraternité de notre devise et la réalité des Français. Le bout du tunnel, ce n’est pas maintenant.