Retraites : mon acte II


Ça fait longtemps que je n’ai parlé des retraites. Ce matin, alors que je lisais les derniers sondages, alors que j’apprenais que Sarkozy faisait débloquer des dépôts de pétrole, alors que Maître Eolas informait sur Twitter que les blocages de lycée et de dépôts de pétrole justement, sont interdits (par la loi), je me suis dit : quelle est la proposition officielle du Président de la République de France (Allons enfants de la patriiie…) sur la réforme des retraites. Les extraits sont donc tirés d’élysée.fr (cette section plus exactement).

Un point qui a souvent été écarté des débats par la Gauche (des débats que j’ai vus ou entendus) : le problème démographique (gardez vos insultes pour plus tard).

Or, parce que nous vivons de plus en plus longtemps et que les générations du baby-boom arrivent à l’âge de la retraite, il y a de plus en plus de pensions à verser. Alors qu’on comptait 4 actifs pour un retraité en 1960, il n’y en a plus qu’1,8 en 2010.

Eh ! C’est pas rien non ? (l’INSEE prévoit 1,4 actif pour un retraité en 2050). Vous comprendrez aisément qu’il y a un hic. MAIS, il y a effectivement plus qu’un problème démographique.

La crise économique et financière qui a frappé le monde a accéléré et aggravé les déficits existants. La hausse du chômage a engendré une baisse mécanique des cotisations sociales, si bien que les déficits attendus par les experts pour les régimes de retraite à l’horizon 2030 ont été atteints dès cette année (32 milliards d’euros). En 2010, une retraite sur dix est ainsi payée à crédit, ce qui accroît d’autant notre dette publique. Si rien n’est fait, le déficit des régimes de retraite serait de 45 milliards d’euros en 2020. Il faut donc agir vite.

Voilà ce qui engendre tout ce qu’on connait aujourd’hui (et c’est confirmé par les économistes) : la crise nous confronte plus vite que prévu à ces problèmes. Le « il faut donc agir vite » se cale dans la volonté du gouvernement de passer en évitant le plus de discussions possibles, sous l’empressement. En personnes raisonnées, nous ne devons pas céder à l’empressement, surtout sur un tel sujet.

On passe aux mesures, que j’avais déjà décrites ici.

Le relèvement de l’âge légal est une mesure largement répandue chez nos voisins européens.

Regardez ce petit tableau (cliquez pour voir grand :)), vous verrez qu’en effet, en relevant l’âge de 2ans, on est loin d’être « le pays d’Europe avec l’âge légal le plus avancé ». Comme je l’avait dit aussi, cette réforme doit prendre en compte toute la diversité de notre monde du travail.

La réforme maintient le dispositif « Carrières Longues » voté en 2003. Il l’élargit même.
Sous réserve d’avoir cotisé suffisamment longtemps, les personnes ayant commencé à travailler avant 18 ans ne seront pas concernées par le relèvement de l’âge légal. Elles pourront continuer à partir à la retraite à 60 ans, voire avant. Sur les 700 000 personnes qui partent chaque année à la retraite, 90 000 bénéficieront de cette mesure.

La réforme des retraites introduit pour la première fois en Europe la notion de pénibilité. Concrètement, les personnes qui ont été exposées à des contraintes physiques importantes pendant leur travail ayant entraîné une incapacité physique égale ou supérieure à 10% bénéficieront de deux avantages :

– Pouvoir partir à la retraite dès 60 ans. Le relèvement de l’âge légal ne s’applique pas à eux ;

– Percevoir une retraite à taux plein (pas de décote), même s’ils n’ont pas toutes leurs années de cotisation.

A noter aussi, les amendements pour les familles s’occupant d’enfants handicapés, ou pour les mères de famille (jugés tout deux insuffisants par l’opposition) :

L’arrivée d’un enfant handicapé s’accompagne d’un impact durable sur la vie des parents, etnotamment sur leur vie professionnelle.Le présent amendement prévoit en conséquence que les parents qui bénéficient d’une duréeminimum de la majoration de durée d’assurance pour enfants handicapés, conservent lebénéfice de l’annulation de la décote à 65 ans, quelle que soit leur durée d’assurance. (source)

Toutes les femmes ayant 55 ans et plus au 1er janvier 2011, remplissant les conditions relatives aux trois enfants et aux 15 ans de services effectifs, pourront bénéficier de l’amendement 728 et prendre leur retraite en bénéficiant des dispositions relatives au calcul de leur pension telles qu’elles existaient dans la loi de 2003. Ces dispositions s’appliquent aux femmes ayant exercé 15 ans de services actifs (institutrices) qui auront 50 ans et plus au 1er janvier 2011(source)

Il existe aujourd’hui certaines différences entre le secteur publique et le secteur privé. « La réforme des retraites vise, en outre, à introduire davantage d’équité entre public et privé. » Forcement ils gueulent, les fonctionnaires, parce que ce seraient la fin de quelque uns de leurs privilèges sur le privé. C’est beau de voir que, tout comme le refus des élus d’être alignés sur le même système de retraites que le peuple, la solidarité, c’est bien, mais surtout quand c’est les autres.

– Le relèvement progressif de 2 ans de l’âge légal s’appliquera à l’ensemble du secteur public.

– En 10 ans, le taux des cotisations retraite des fonctionnaires, plus faible, va être aligné sur celui des salariés du secteur privé (de 7,85 à 10,55%).

– Le dispositif de départ anticipé sans condition d’âge pour les fonctionnaires parents de 3 enfants ayant 15 ans de service va être progressivement fermé.

– Pour toucher une pension minimale appelée « minimum garanti », les fonctionnaires devront désormais soit avoir toutes leurs années de cotisation, soit attendre l’âge du taux plein, comme pour les salariés du privé.

Voilà, je crois que si le gouvernement se tient à ceci, et pour faire plaisir à l’opposition, ajoute ou modifie un chouïa ses amendements, cette réforme ne me posera pas de problèmes, tant qu’elle est nécessaire. Je dis tant qu’elle est nécessaire parce que je me dis qu’on pourrait faire une période de test.

La réforme créé chaque année, en faveur de nos retraites, près de 4,5 milliards d’euros de recettes nouvelles à l’horizon 2018, en mettant à contribution les hauts revenus (ex : hausse de 1 point de l’impôt sur le revenu des plus aisés, non couverte par le bouclier fiscal), les revenus du capital (ex : suppression du crédit d’impôt sur les dividendes perçus par les actionnaires), et les entreprises (ex : modification du calcul des allègements de charges patronales.)

Appliquons là, puisque dans les problèmes sont déjà là, jusqu’à ce qu’on trouve une autre solution. Une autre solution, ça passe obligatoirement par une réforme de l’emploi : la vraie réforme importante de ce siècle pour notre pays ! Arrêtez de croire que le chômage et cette réforme sont directement liés, arrêtez de croire que la place des lycéens est dans la rue. J’ai lu ce qu’a dit Cohen, le brillant homme dont j’avais parlé dans mon premier billet sur les retraites, et il a tout bon !

«l’emploi n’est pas un stock fixe, les postes ne sont pas interchangeables, il n’y a rien de mécanique. On vient justement de décerner le prix Nobel à des économistes qui ont démontré qu’il pouvait y avoir la fois du chômage et une offre d’emplois abondantes. Tout dépend de l’offre et de la demande»

Elie Cohen, le sage

18 Commentaires

Classé dans Éclairs orphelins

18 réponses à “Retraites : mon acte II

  1.  » Alors qu’on comptait 4 actifs pour un retraité en 1960, il n’y en a plus qu’1,8 en 2010. »

    Cet argument est complètement bidon (et prouve par ailleurs que tu ne lis pas mon blog) : ce qui compte c’est que le nombre de personnes que va nourrir un actif ne va augmenter que de 0,3% ce qui est aisément gérable par les hausses de productivité.

    En d’autres termes : il y a actuellement environ 25 millions de gugusses qui bossent pour 65 millions de français. En 2050, il y en aura environ 30 millions qui bosseront pour 80 millions. La proportion est exactement (à une bricole près, la même).

    Ton chiffre (pardon, celui de l’Elysée) ne veut rien dire : un actif a aussi à nourrir les enfants, les chômeurs, les inactifs (femmes au foyer, …), en plus des retraités.

    Et ne t’enfonce pas dans la démagogie : « On vient justement de décerner le prix Nobel à des économistes qui ont démontré qu’il pouvait y avoir la fois du chômage et une offre d’emplois abondantes. » Ben ouais, on n’a pas besoin d’avoir le Nobel pour constater ça.

    Si un type part à la retraite et est remplacé par un jeune chômeur, ça fera un jeune chômeur en moins. Mais évidemment ce n’est pas un pour un (ma phrase commence par un si). Pas besoin d’avoir le Nobel.

    Par contre, déformer le résultat d’une étude de prix Nobel n’est pas malin.

    • ValLeNain

      (tu noteras que c’est une citation de Cohen, même si je suis d’accord avec lui. Il ne déforme pas l’étude d’un prix Nobel, il fait de la vulgarisation. Il dit qu’on peut « quasiment » comparer ce qui se passe à l’étude du prix Nobel, mais c’est débattre pour des broutilles)

      J’ai effectivement dû louper le billet dans lequel tu parles de ce ratio. (A moins que tu parles de celui que tu viens de publier, je ne pense pas).

      Par contre, ton calcul me parait faux. Soit x la cotisation moyenne du Français par mois pour les retraites (disons qu’elle est restée plutôt stable, et que x est assez intelligente pour se convertir en euros toute seule).
      En 1960, la grande caisse avec tout l’argent des retraites contenait donc 20*10^6*x francs. Somme qui doit être redistribuée pour 5 millions de retraités (1 pour 4) soit 5*x/retraité.
      En 2010, elle contient 27*10^6*x euros. A distribuer entre 15 millions de retraités (1 pour 1,8), soit… 1,8*x/retraité.

      Sauf qu’1,8x euros, c’est loin d’être le montant de la pension, d’où le blocage. Il faudrait 60 millions d’actifs pour donner au retraité d’aujourd’hui la même somme que celui de 1960…
      Je crois pas m’être trompé des mes calculs.
      Les sous qui vont à la famille ou autre ne rentre absolument pas dans le problème…

      • C’est toi qui fait de la désinformation, alors, en disant qu’il n’y a pas de lien entre le chômage et les retraites sur la base de la déclaration de Cohen qui ne fait que dire qu’il n’y a pas nécessairement un lien direct entre le chômage et les offres d’emploi.

        Non, c’est bien d’un « vieux » billet que je parle.

        Ton calcul est faux : il faut évidemment adapter le taux de cotisation en fonction de la natalité.

        « Les sous qui vont à la famille ou autre ne rentrent absolument pas dans le problème… »

        Si ! Bien évidemment que si. L’économie c’est un machin global. Il faut tenir compte de l’inflation, de la progression des salaires, de l’augmentation de la masse monétaire, des prestations « hors salaire » (maladie, …), des transfert de charge (nationalisation ou privatisation de services, …).

        • ValLeNain

          Je ne fais pas de désinformation. Je dit qu’il n’y a pas de lien direct entre cette réforme des retraites et le taux de chômage. Et je cite Elie Cohen qui me semble aller dans le même sens que moi. Dans l’édition du 20min de Lyon, le discours d’Elie Cohen est le suivant (je ne sais pas pourquoi on ne trouve pas le même sur le net et sur le papier) : la question qui lui est posée est « La réforme aura-t-elle un impact sur le chômage des jeunes ? » ; ce à quoi il répond « La réforme des retraites n’aura pas d’impact, car l’emploi n’est pas un stock fixe. Les emplois ne sont pas interchangeables. Il est d’ailleurs tout à fait possible de trouver dans un même pays un taux de chômage important et une offre d’emploi abondante »

          Ensuite pour mon calcul, si l’on adapte le taux de cotisation en fonction de la natalité, dans notre cas, on augmente la cotisation (et pas qu’un peu). Il faut donc choisir, on augmente l’âge de travail, ou on augmente les cotisations. Et l’économie a beau être un machin global, dans le cas des retraites, puisqu’on ne s’intéresse pas à ce qui est payé par le salarié mais plutôt à ce qui peut être reçu par le retraité, on a pas à prendre en compte des dépenses ou d’inflations diverses qui se compensent entre ce qui est donné et ce qui est reçu. (j’ai considéré la progression des salaires comme nulle, la moyenne de l’époque correspondant à notre moyenne).

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  3. Martine

    La notion de pénibilité telle qu’elle est traitée me parait etre plus publicitaire que réelle, pour la simple raison que la médecine du travail n’est pas indépendante, je devrais dire plus…Le texte a été voté rapidement et est passé comme une lettre à la poste !
    Donc garniture poudre aux yeux en l’état, visant à faire croire que et Francois Bayrou et certains partenaires sociaux ont été entendus.

  4. TomTom

    Ce n’est pas la pénibilité qui est réellement prise en comte par le projet de loi, c’est l’invalidité : On peut partir lorsqu’on a atteint une « incapacité physique égale ou supérieure à 10% ».
    On ne prend pas en compte les répercussion qu’aura le travail sur la vie de retraité et cela pose problème.

    Pour revenir au déficit des retraites et au problème démographique, c’est de l’intox, on nous affole avec des chiffres vertigineux (100 milliards de trou en 2050…) alors qu’il seront absorbés par la hausse de la productivité et donc du PIB (d’accord donc avec Nicolas), donc le x de Vallenain est variable ce qui fausse le calcul.

    Sur le point du tableau comparatif entre les âges de départ en europe, plein de paramètres entrent en compte (décottes bien plus élevées en france par exemple) et font qu’en réalité nous partons quasiment a même âge que tout le monde. Là encore donc : intox.

    • ValLeNain

      Si on commence à prendre en compte la pénibilité au sens « ce que je trouve pénible », rare sont ceux qui diront « je fais un boulot agréable et plaisant », c’est pénible physiquement, et le pénible physiquement, vu qu’il faut le quantifier (personne ne veut s’amuser à regarder les métiers au cas par cas), on regarde l’incapacité temporaire qu’il a pu engendré. Reste à discuter sur le 10%, je me représente pas du tout ce que ça fait.

      Oui le COR parle de 100 milliards en 2050. Je préfère donner du crédit aux 45 milliards de 2020, les prévisions à long terme étant toujours plus hasardeuses. Ils ne seront certainement pas absorbés si on ne fait rien. Jusque là, la hausse de la productivité ne remplissait pas les caisses des retraites. Il faudrait taxer la productivité en somme. Des taxes, des taxes, surtout sur des valeurs comme ceci, je trouve que c’est un peu jouer avec le feu, même si je ne suis pas contre d’augmenter peut-être un peu plus l’ISF, et les taxes sur les transactions…

      Quant aux retraites, l’âge de décote est très similaire dans les autres pays de l’UE, puisque en France il faut payer 160 trimestres d’assurance (soit 40 ans), ou dépasser 65 ans (pour l’instant), alors qu’au Royaume Uni ou en Belgique, il faut travailler 45 ans. Par contre, l’âge de départ à la retraite sans décote, est bien plus bas en France qu’ailleurs (65ans en moyenne dans les autres pays, la différence et qu’ils touchent beaucoup plus vite la retraite sans décote) http://www.eurocompar.eu/retraites-en-ue.0.71.datas.htm

      • TomTom

        Sympa le tableau, mais il manque beaucoup d’informations, j’ai plus tout et je suis pas assez calé mais essaie de trouver le monde diplo de septembre, il y a des trucs intéressants.

        La pénibilité ce n’est pas : « je trouve ça pénible », c’est les conséquences que peut avoir le travail après l’arrêt d’activité : si un travailleur qui respire de l’amiante toute la journée arrête lorsqu’il a une incapacité physique de 10%, il en aura une de 50% deux ans plus tard. Il faut anticiper cela et ne pas épuiser les gens au boulot jusqu’à ce qu’il ne puissent plus travailler.

        Sur le financement des retraites, l’argent nous l’avons, c’est une question de répartition. Exemple : Depuis 10 ans, 10 % des richesses du pays sont passées du travail au capital, cela représente 130 milliards.
        Les richesses aujourd’hui ne sont plus produites uniquement par le travail, il faut donc faire plus participer les revenus du capital (dans le projet de loi, ils ne participent qu’à hauteur de 400 000 millions sur 30 milliards).

        • TomTom

          400 millions pas 400000 (oups)

        • Il vient d’où ce « depuis 10 ans, 10% des richesses du pays sont passées du travail au capital »?

          Les données INSEE (faire un search sur « INSEE répartition valeur ajoutée ») montrent que ce ratio n’a quasiment pas bougé en 20 ans. Il a été juste élevé pendant les deux premières crises du pétrole pour des raisons complexes liées au mécanisme de l’inflation que cela a généré et l’impact négatif sur les rendements financiers. Par rapport aux années 1960, le décalage est inférieur à 3% sur cette répartition de la valeur ajoutée. Par ailleurs, cette répartition est plutôt meilleure en France que dans les autres pays occidentaux.

          Cette histoire de mouvement sismique de mouvement de la valeur ajoutée est donc largement surévaluée et outrancièrement simplificatrice dans le débat politique français.

          • ValLeNain

            tu es mon 500ème commentaire ! bravo !

          • TomTom

            Le ratio a bien connu une évolution anormale entre 1960 et 1980 due à tout ce que tu dis, mais le rapport que tu présentes ne tient compte que des entreprises non financières pour lesquelles effectivement le ratio n’évolue pas trop par la suite.
            Ce rapport ne veut rien dire car si l’on tient compte de l’ensemble de l’économie française, tout le monde (FMI, commission européenne, INSEE…) est d’accord pour dire que la part des salaires dans la plus-value a baissé de 9.3% entre 1983 et 2006 tandis que celle des dividendes est passée de 3.2 à 8.7% (http://www.legrandsoir.info/Partage-de-la-valeur-ajoutee-le-hold-up-tranquille.html).
            Si on fait le calcul sur 10 ans, on a donc bien entre 100 et 130 milliards d’euros de transfert. Il y a un graph de la commission européenne qui le résume bien : hussonet.free.fr/parvabis.pdf
            tout cela pour dire que les revenus du capital doivent plus participer.

  5. Martine

    @Val,
    J’ai été bavarde, faudrait voir à ne point trop abuser^^^ 🙂

  6. Martine

    @Tom tom, merci mais le nain^^^
    Le renvoie chez hash…:pppp

    • ValLeNain

      (je me suis permis de supprimer un commentaire qui devait être une erreur de manip’ ;-))

      Par contre, je ne comprends pas tes deux commentaires 😦

  7. Martine

    Bon, d’accord…
    Avec cette version de prise en compte de la « pénibilité » effectivement le terme est suffisamment vaste pour que tous les travails soient pénibles. 😉
    Néanmoins avec l’assistance de la médecine du travail il y avait possibilité que soient prises en compte celles aboutissant souvent soit à une invalidité imputable au service soit à une usure prématurée de l’organisme.
    Ici, seuls seront pris en compte les invalides avérés (et encore…). Le texte initial n’a pas été réellement retouché car associé à une modification des statuts de la médecine du travail .
    « Ni vu ni connu, je t’embrouille ».

  8. BALLAND Martine

    Alors que la loi est promulguée, où en est-on avec l’amendement 728 ? les mères de famille fonctionnaires de plus de 55 ans gardent-elles l’ancien calcul pour le retraite ?