On ne se rend jamais suffisamment compte à quel point c’est beau, un cliché. Cet instant de vie capturé, ces regards, ces sourires, ces personnes qui étaient là ce jour là, qui par l’insouciance du destin se sont trouvées devant cet objectif, par hasard.
On ne se rend jamais suffisamment compte à quel point c’est beau, un cliché. Car on emporte en plus de cet assemblement de couleurs, en plus de ce jeu de lumières et de formes, des souvenirs. Presque des preuves pour aider notre mémoire à surmonter l’épreuve du temps, et c’est toujours avec une certaine satisfaction que l’on se plait à dire « J’y étais » ou « Je l’ai vu en vrai ».
On ne se rend jamais suffisamment compte à quel point c’est beau, un cliché. Ni à quel point c’est criant de vérité.