Un mot sur l’affaire Cahuzac


Cahuzac, c'est fini

(c) LeMonde.fr

Sans prétention.

La nouvelle est tombée sur le blog personnel de l’ancien ministre. Cahuzac avait bien (a encore même) un compte à l’étranger.

Il a menti. C’est vrai.

Mais, comme le dit le Parisien Libéral, il ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Dans son épilogue de l’affaire, Jean-Michel Aphatie dit « Le poids du mensonge pèse sur l’ensemble des élus. Il mine la confiance, déjà faible, qui doit souder les citoyens à leurs élus. ». Ce problème ne devrait, à mes yeux, pas se poser. Parce que la confiance dans les élus ne doit pas être aveugle, parce qu’il ne fallait pas croire que les élus socialistes étaient blancs comme neige et que cette affaire, si marquante soit elle, n’avait rien d’extra-ordinaire.

La presse, en jouant la carte du « C’est incroyable, personne ne s’en doutait », fait passer, peut-être involontairement, Cahuzac comme une exception à la règle. Ce qu’il n’est certainement pas. Le PS des Bouches-du-Rhône en témoignera.

D’autre part, Cahuzac ne doit pas pour autant être lynché. Le Faucon est par exemple écœuré. Il faut que ça en reste là. Cahuzac a joué un jeu dangereux, il s’est fait prendre, il est éliminé de la partie. Point. On doit oublier le personnage. N’ayant plus aucune crédibilité politique, il ne pourra plus rentrer dans la partie. Ça ne minimise en rien son action et son mensonge, qui eux doivent rester à l’esprit. Mais oublions l’homme.

Enfin, il est toujours triste de voir que les militants ou sympathisants socialistes ont toujours beaucoup de mal à reconnaître qu’ils ont dans leur élus des tricheurs sans en revenir constamment aux tricheurs de ceux d’en face. Acceptez les vôtres, nous acceptons les nôtres.

2 Commentaires

Classé dans Éclairs orphelins

2 réponses à “Un mot sur l’affaire Cahuzac

  1. Ah j’aime bien le dernier paragraphe !

  2. « le camp d’en face »… on dirai la guerre ! Tant qu’on pensera de la sorte, tant qu’on ne luttera pas ensemble et solidairement contre les fléaux du monde actuel, on ne s’en sortira jamais.
    Là, on peut clairement dire merci à Sarkozy.