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Very American Sniper

Cela faisait longtemps que j’avais écrit mes notes sur le film et que je voulais écrire cet article. Etant persuadé que les Internets ressentaient un manque sans mon avis.

affiche film American Sniper

(c) Allocine.fr

Jouons la court (donc long, vous en avez l’habitude).

Le film est bon, on ne s’ennuie pas, et on ressort avec l’impression de ne pas avoir perdu son temps.

Par contre, j’ai été surpris. Surpris car je ne m’attendais pas à cela venant de Clint Eastwood. Dans la plupart de ses films, j’avais toujours réussi à retrouver quelque chose d’universel. Soit du grandiose (sorte de catharsis un peu à la manière d’un super-héros qui viendrait de sauver le monde) : Gran Torino, Invictus ; soit de l’humain, du brut de vécu : Jersey Boys, J. Edgar.

Celui-ci est en fait un peu entre les deux. Mais me semble surtout plus américain. Il y a une sorte d’éloge du soldat américain, de fierté de son armée, de fierté de son pays, qui ne marche pas avec moi. Je ne suis pas fier de nos soldats, j’en suis reconnaissant. Je ne ferai pas (et n’ai pas fait jusque là) de deuil, de commémoration pour des soldats qui seraient morts lors de conflits en Irak ou en Afrique. Pour autant je suis très bleu-blanc-rouge et j’ai assisté à plusieurs cérémonies du 11 Novembre et du 8 Mai.

J’ai peut-être aussi été moins touché parce que cet homme (Chris Kyle), est surtout représenté comme un tueur d’élite : un mec qui a tué, tué et tué. Les dernières images (désolé de spoiler) qui sont en fait tirées de vrais reportages télé sur ses hommages, me confortent dans le cliché que j’ai des Américains missionnés pour sauver le monde. Je me suis même demandé si le film n’était pas en fait une critique de cela : trop gros pour être vrai, trop gros pour être cautionné.

Ces gens ont-ils adoré Chris Kyle pour les gens qu’il a tués, ou pour ce qu’il a fait après son retour de guerre (et dont on n’entend presque pas parler dans le film) ?

C’est parce que je n’ai pas pu répondre à cette question, ni pendant le film, ni à la fin, et parce que les scènes d’actions m’ont un peu trop rappelé la Chute du Faucon Noir, que je n’ai pas été pleinement satisfait par ce dernier Clint Eastwood.

Moins bon que d’habitude, mais toujours sympa.

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Newtown : la génération Pokémon fait peur

L’article qui vous dira tout ce qu’il faut savoir autour de la tragédie de Newtown !

Pour des raisons de confidentialité, nous appellerons l’auteur de la tragédie Racine.

Des corps mutilés, ensanglantés sortent désormais du bâtiment autour duquel se sont massés les habitants de la petite ville de Newtown. Il y a quelques heures, Racine, pour des raisons que nous seuls savons, ouvrait le feu sur ses camarades.

Enquête.

Pour mieux comprendre la psychologie du petit Racine, il faut remonter dans son enfance. Né dans une famille modeste américaine, il est très tôt entraîné par sa mère à shooter des pigeons avec la maverick de papy. C’est alors qu’il se découvre une passion, le Japon et ses Pokémons.

Le petit Racine vouait un culte à Ondine, jusque dans la couleur des cheveux.

« On pensait pas que ça irait si loin. raconte un camarade. Au début, il collectionnait des cartes normales, des Dracaufeu, des Voltorbe. Et puis il en a voulu plus, il s’est mis en tête que certaines cartes valaient plus que d’autres, que certains Pokémons formaient une élite. Il disait vouloir éliminer les autres. Jusqu’au jour où… »

L’épisode Canarticho.

Carte Canarticho

Canarticho, le Pokémon Poireau qui attaque à coup d’oignons.

Ce fameux soir de 2007, le petit Racine rentre de l’école en pleurs. Sa journée fut la plus tourmentée de sa vie : parce qu’il venait d’acheter le carte de Canarticho sur eBay, ses amis se moquèrent sans relâche.

« Un canard avec un poireau dans la main, vous vous imaginez avec un poireau vous ? ». Les écoliers sont unanimes : Canarticho est bel et bien un pokémon pourri.

« Il nous expliquait qu’avec sa baguette, il pouvait diriger tous les autres, qu’il était l’être suprême. Vous vous doutez bien qu’on l’a pris pour un con. »

De cet épisode naîtra une rancœur et une haine de l’autre que Racine n’oubliera jamais. Toujours soutenu par sa mère, et par le stand de tir installé dans leur jardin, il mettra quelques années à préparer sa vengeance.

« Vous savez moi, j’ai toujours trouvé que les Pokémons ça faisait tarlouze, alors pour ses 15ans, je lui ai offert une M16, avec la crosse chromée, pour qu’il regagne en virilité » nous explique sa maman, Rosy, fière membre du comité de défense des valeurs américaines contre l’immigré Un pour tous, tous sur un.

Ce soir, après la tragédie de Newtown, sa mère se dit choquée et compte porter plainte contre la Chine.

« Vous voyez jusqu’où ça l’a amené ces conneries de Pokémons ? Oh mon dieu, mon enfant qui allait devenir un homme. 

– Vous ne pensez pas que le problème vienne du fait qu’il allait à l’école avec un uzi dans chaque poche ?

– Non, c’est facile de remettre ça sur la faute des armes. Mais s’il n’y avait pas eu les Pokémons, jamais il n’aurait tiré sur quelqu’un. 

– Et votre intention de porter plainte, pourquoi la Chine ? Les Pokémons sont originaires du Japon.

– Ça, ce sont leurs affaires, ils se débrouilleront en interne, je porte plainte contre le pays moi ! ».

C’est en compagnie d’une Rosy encore sous le choc que nous rendons l’antenne, en direct de Newtown et de cette tragédie déjà surnommée La Vengeance du Canard au Poireau.

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Alex Morgan, l’attaquante sexy des Etats-Unis #JO2012

J’ai trouvé une nouvelle idée pour cet été. Puisque les Jeux Olympiques viennent de commencer, je vais essayer de trouver une sportive sexy tous les jours et vous la faire découvrir. Les féministes gueuleront peut-être, mais il faut voir le bon côté des choses : on ne s’intéresse plus seulement aux WAGs (femmes de sportifs), on met en avant le sport féminin. Cette idée m’est un peu venue au hasard, nous parlerons demain en détails de ce que peut être ce hasard, puisque Homer me le demande après que Nicolas se soit posé la question (enfin, ça doit remonter à Lolobobo normalement).

Cet après-midi se jouait un match de football féminin, entre les Etats-Unis et la France. Ils ont gagné 4 buts à 2 (alors que nous menions 2 – 0 après un quart d’heure de jeu), les ricains. Pour toucher un mot du match, ce n’est pas démérité, malgré ce que pouvaient dire les commentateurs de France4, les Américaines maîtrisaient leur football et leur adversaire, nos lyonnaises d’ailleurs n’étaient d’ailleurs pas en forme. Voilà.

Et parmi les buteuses du Champion Olympique en titre, on compte Alex Morgan, auteur d’un doublé. Je ne l’ai pas remarquée que pour sa prestation footbalistique : elle est jolie, vraiment. Elle a 23 ans et joue à Seattle. Elle a donc l’honneur de débuter cette série sur les sportives sexy de ces JO 2012, et de figurer sur le nouveau bandeau créé pour l’occasion.

Sexy Alex Morgan Soccer

Victor Wang Studios

Vous pouvez donc voir ses photos sur son site officiel, ou zieuter la vidéo qui suit.

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J’irai boire aux US

Les bars américains peuvent enfin m’ouvrir leurs portes et leurs fûts : j’ai très officiellement 21 ans aujourd’hui !

Retenons dans l’histoire du 16 mars ce 16 Mars 1997 qui voyait la victoire de Luc Alphand à la Coupe du Monde de Ski !

Et profitons-en pour fêter aussi l’anniversaire de Dominique à qui je souhaite une grande réussite musicale !

A votre Santé à Tous !

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Bref, les Américains et Canal+ ont peut-être sauvé la génération Y

C’est lors d’une discussion anodine, à table, comme cela arrive souvent, que tout m’est apparu limpide : les Américains et Canal+ venaient peut-être de sauver le monde.

Bref.

Il faut pour le comprendre remonter quelques jours en arrière.

Le 18 Janvier, dans son édition du Grand Journal, Michel Denisot invitait Je et Cette fille de la série Bref. Motif : le dernier épisode allait être révélé à tous !

Aux yeux de tous les internautes, de tous les téléspectateurs, deux personnes, jeunes, s’embrassaient, en gros plan, et avec passion. Le plus efficace de tous les modes d’emplois était disponible !

Bref j'étais à côté de cette fille

La suite, c’est la justice américaine qui la donnait, le lendemain. MegaUpload, rendez-vous de tous les geeks, de tous les nerds et de toute cette population décadente de jeunes accrocs aux films et aux séries, fermait, laissant alors sans famille ni repères ses utilisateurs.

Pendant ce temps, Myriam Levain et Julia Tissier faisaient le tour des plateaux pour leur dernier livre sur la génération Y : La Génération Y par elle-même.

l'équation du 19 Janvier 2012


babyboom

Les geeks allaient redécouvrir la vie, allaient redécouvrir un réseau social d’une toute nouvelle forme, pleine de réalité augmentée, sans lag, sans possibilité de déconnexion non plus. Ils allaient connaître le coût des choses, ne pourraient plus s’affranchir des files d’attente par de simples scripts. Ils connaîtraient l’égalité sans pour autant avoir de compte premium et devraient trier eux-mêmes leurs spams dans leur boîte aux lettres, inaccessible par temps de pluie. Ils renaîtraient, et peut-être même qu’ils donneraient naissance à une nouvelle génération  !

Bref, les Américains, avec l’aide de Canal+, venaient peut-être de sauver le monde, ou tout du moins, ma génération Y.

Scénario que j’avais imaginé sous une tout autre forme il y a quelques années (merci à Darock de lui avoir donné vie même si ce n’est pas tout à fait fini)

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