Ça aurait pu être un billet presque joyeux, mais l’actualité en a décidé autrement. Nicolas faisait récemment un billet pour expliquer que nos blogs politiques ne servent à rien si ce n’est à nous-même, c’est certainement un peu vrai, dans le monde politique, ils ne servent à rien, sur le web, ils permettent un échange d’idée et un dialogue constant. Cela passe par des billets, qu’importe la taille, l’auteur, la provenance ou la langue, francs. Il s’agit de donner son avis, son vrai avis, de le justifier, et d’écouter celui des autres.
J’écris ce billet à propos de la fusillade qui a eu lieu à Marseille, magnifique cité portuaire française, renommée pour son quartier du Panier, sa Basilique Bonne-mère, ses rappeurs ou encore son club de foot’. Renommée aussi pour ses quartiers…
Ce billet aurait pu être sympa parce que je voulais parler de la pub pour France.fr que j’ai vu aujourd’hui à le télé, avec des stars (comme Fergie, des Black Eyes Peas) qui vantent la beauté de l’Hexagone, ce qui fait sourire. Mais voilà ce qu’est la France aujourd’hui. Voilà en tout cas ce qu’on peut y trouver, car j’espère qu’aux yeux du monde, notre pays n’est pas qu’un enchevêtrement difforme de tours et de barres grisâtres où les lois semblent ne plus avoir cours.
Un jeune de 16 ans, buté par balles. Je dis buter parce que ramasser une rangée de balles dans le bide, ça s’appelle se faire buter, pas se faire tuer. De même pour un gamin de 11 ans, qui a survécu, enfin pour l’instant. Pour l’instant car l’affaire serait liée à un règlement de compte sur fond de trafic de drogue, le genre d’histoires qui ne se terminent que par la mort de ses personnages principaux.
Des scenarii qui ressemblent étrangement à des films que je viens de voir : Tête de turc et Go Fast. Ça fait mal de penser que ça existe vraiment. Il y a un commentaire amusant sur le site d’europe1 relatant l’affaire : Que faisait dans la rue à 22h un enfant de 11 ans ? Je ne sais pas, mais dans cette rue se trouvaient aussi des hommes armés de kalachnikovs. Quand descendra-t-on ses banlieues ?
Ce serait con de donner raison à Luc Besson…