Désolé de casser un peu l’ambiance en ce lundi de fête pour certains mais les primaires ont pour moi un amer goût de propagande (j’exagère un poil, c’est pour attirer les trolls).
De propagande parce que depuis un mois on n’entend plus parler que de cela. Est-ce parce que je lis quotidiennement des blogs de gauche ? En partie. Mais pas seulement, les médias leur font la belle part.
De propagande sous ces allures de « la démocratie c’est nous », « vive les primaires citoyennes », et j’en passe et des meilleures. C’était un scrutin. Alors, oui, comme beaucoup de scrutin, c’est démocratique. Mais participer aux Primaires du PS ne fera pas de vous un honnête citoyen qui n’a plus rien à se reprocher, ce n’était pas un devoir de citoyen. C’est un choix que d’aller voter pour choisir le représentant du PS (et seulement du PS, un parti politique). J’ai eu l’impression qu’on essayait de faire passer ça pour un scrutin officiel de notre République, alors que ce n’était pas le cas. Ce paragraphe de Yann semble le confirmer :
« Le grand vainqueur de ce scrutin, est ce besoin de plus de démocratie. Le Parti socialiste a réussit ce tour de force d’organiser ces primaires et d’ouvrir la voie afin que d’autres s’y engagent. C’était une première en France. Ce n’est pas une dernière et loin de là. »
De propagande car les chiffres allaient bon train. Et pour trouver une info fiable là dedans, il fallait se donner de la peine. Entre tous ces sondages menteurs, ces pronostics ratés, ces estimation de Marseillais (je le dis affectueusement)…
Le PS n’est pas le centre de la politique française parce qu’il a ouvert (contre 1€ + une signature) ses primaires.
« Ce qui importe, c’est que j’ai eu confirmation que les gens se déplaçaient nombreux pour voter. C’est bien. Ça veut surement dire quelque chose, non? » écrivait Homer.