C’est dommage, j’avais décidé de sacrifier un peu de mes révisions pour aller voir parler (curieux n’est-ce pas d’aller voir parler quelqu’un) le leader de l’autre gauche et puis le destin en a voulu autrement.
Pourtant, j’avais fait l’effort de braver la foule devant le Double-Mixte où se tenait le meeting (et, par conséquent, de braver le froid) et de gravir les marches de l’imposant bâtiment. J’avais même réussi à pénétrer le hall donnant accès aux deux salles : celle du bas, inintéressante car ne servant qu’à la retransmission de ce qui se passait dans celle du haut, et celle du haut (oui, je l’ai déjà dit).
C’est là que frappa le destin. Avec déception les gardes rouges (parce que quand on est militant du PCF, on se doit de porter un vêtement rouge, si possible ringard) m’apprirent que la salle du haut était pleine, et qu’on ne pouvait plus faire entrer personne pour des raisons de sécurité. Ce qui fut vite réfuté par des amis qui avaient réussi à entrer et qui me confirmèrent que le salle était à moitié vide (je vous l’accorde, à moitié pleine marchait aussi).
Ce qui est amusant, ce sont les notions de sécurité qui, entre un concert des Bloody Beetroots (groupe électro sauvage et agressif) et un meeting d’un homme politique (si révolté soit-il), permettent de faire rentrer moitié moins de monde dans le Double-Mixte.
Je ne pourrai donc pas voter Mélenchon, n’ayant pas pu entendre de vive voix son programme.