Lors du match aller, les jeunes de l’OL avaient perdu 3 – 1 contre les jeunes du Zénith (Youth league), et les plus vieux avaient pris le même tarif. Du coup, on se ravissait de la victoire 6 – 0 des petits gones lors du match retour.
Douche froide.
L’OL a globalement maîtrisé le match, sans vraiment savoir quoi faire du ballon qu’il faisait tourner d’un bout à l’autre du terrain, sans trop d’idée, et sans trop de mouvement.
Si j’avais écrit cet article hier soir, juste après être revenu de Gerland, j’aurais tout mis sur le dos de l’arbitre, qui a distribué pas moins de 7 cartons jaunes pour les joueurs russes (dont un qui s’est transformé en rouge). Étonnamment, le gardien qui mettait des plombes avant ses dégagements n’en a pas pris. Étonnamment Hulk, plus souvent par terre que debout, n’en a pas pris non plus.
Étonnamment encore, Fournier, qui savait pertinemment que le Zénith se moquait d’avoir le ballon et préférait contre-attaquer à fond pendant que sa défense tenait le choc, a laissé des Valbuena et des Darder qui depuis leurs premiers matchs ne font que ralentir les transmissions, et sont absents dans l’impact.
Cela donne 21 tirs à 8 pour les Lyonnais, mais 2 – 0 pour les Russes au final.
On ne passe pas les poules de Ligue des Champions quand on n’en a pas envie. Hier, Lyon manquait d’envie.