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Lucy ou quand Luc Besson touche à des substances pas très licites

Lucy affiche Luc Besson 2014

Les critiques assassines sont souvent trop courtes à écrire et trop longues à lire. Je vais tacher d’être court.

J’ai vu Lucy au cinéma hier (à moitié prix, il est utile de le noter). Laissons le suspense de côté : le film est nul. Mais il convient de détailler pourquoi.

Un mot sur l’histoire sans trop spoiler : une fille en passe de devenir une machine, un trafic de drogue, une quête scientifique sur le chemin du savoir.

La critique de Télérama résume peut-être mieux que je ne pourrais le faire ce que j’en pense : « Petit conseil amical : que Luc Besson continue à filmer des poursuites, des complots et des règlements de comptes. Il est fait pour ça et c’est l’un des rares, en France, à le réussir aussi bien. Mais surtout, surtout, surtout, qu’il évite de penser. »

Luc Besson s’emmêle entre deux scénarios (l’affaire de drogue et la pseudo-quête scientifique) sans qu’aucun des deux ne trouve de dénouement convaincant.

Scarlett Johansson Lucy Luc Besson

« comme ça j’ai l’air de savoir où je vais mais en fait pas du tout »

Les scènes accumulent les incohérences, malmenées par un Morgan Freeman benêt et une Scarlett Johansson faussement modeste, certainement trop contente qu’on lui confie le rôle de sauver le monde. Amusant, à chaque fois qu’elle passe pour intelligente (Her, Lucy), c’est dans un film.

Graphiquement, le film oscille entre du bon vieux Luc Besson sauce Transporteur, et du Matrix bas de gamme qui sent le E=M6 (oui l’émission). Rien de palpitant, et honnêtement, on se réjouit des scènes de baston qui apportent sans doute la seule distraction de ces 1h29 plates et mornes (heureusement, c’est court).

Scénarios sans queue ni tête, jeux d’acteur très médiocres et graphisme à côté de la plaque = film à oublier. 2/10. Par chauvinisme.

Et puis, les poursuites, les Chinois, la fille : ça rappelle quand même ce bon vieux Mozinor !

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Pompéi : essaie de faire plus nul !

La nullité s’est trouvée une nouvelle référence. Vous connaissez ces films drôles mais un peu lourds qui donnent l’impression de n’être qu’une suite de sketches mal articulés ? Pompéi reprend le même schéma, mais remplace les sketches par les clichés. Répliques à la con, scènes à la con, effets spéciaux à la con. Tout y est. C’est effarant. Mais pas spécialement surprenant venant de la part d’un réalisateur (Paul W. S. Anderson) qui enchaîne les navets.

J’espère que Jon Snow ne va pas mourir dans le prochain épisode de Game Of Thrones parce que ce film ne sera pas (et j’avance cela avec certitude) sa porte d’entrée dans le cinéma. Pire, ceux qui songeaient à engager l’acteur doivent s’être tournés vers des valeurs plus sures.

Qu’on le note sur vingt, sur cent, ou sur dix mille, ce sera toujours zéro.

Sexy Jon Snow Kit Harington gladiator Pompeii

Jon Snow en gladiateur. Comme Russell Crowe mais sans la classe. (c) Constantin Film Verleih GmbH

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