Archives de Tag: La gastronomie Française

Le Mâconnais et la Bresse sont de bien belles régions

A la manière de Minijupe je vais vous faire partager quelques photos empruntées aux terres du Mâconnais et de la Bresse que j’ai rencontrées ce week-end.

Qui dit Mâconnais dit vin, blanc comme rouge d’ailleurs. Visite de la cave Guillot-Broux à Cruzille (71) où nous goûtâmes quelques bouteilles de Macon Cruzille et Macon Chardonnay.

Cave Guillot-Broux à Cruzille (71)

Puis balade sur le Mont St Romain où nous assistèrent au trépas d’un sanglier qui, traversant la route à quelques mètres de nous, se fit abattre par le chasseur qui l’attendait. Et découverte de la chapelle de Charcuble construite en 24 heures.

Chapelle de Charcuble

La nuit tombant, nous arrivons au Clos du Grand-bois, chambres d’hôte au beau milieu des champs et des vignes dans une ancienne ferme retapée. L’intérieur est splendide, les chambres (et leur salle de bain !) impressionnantes et les hôtes accueillants. On y mange du boeuf bourguignon, y boit le vin de la famille qui nous accueille et apprenons l’histoire de  celle-ci. Un endroit exceptionnel.

tablée au Clos du Grand Bois

Nous partons le lendemain en direction de la Bresse. En s’arrêtant dans le petit village d’Uchizy , prenant quelques clichés de son église et de son lavoir. Puis l’on reprend la route pour finalement s’arrêter à la ferme-auberge du Colombier, à Vernoux, dans l’Ain. Un endroit typique où l’on mange de bonnes volailles de Bresse.

Ferme-auberge du Colombier, Vernoux (01)

Après un repas gargantuesque fait d’escargots, de poulet et surtout de crème  on s’en va contempler les gallinacés sous les derniers rayons de ce dimanche. Il fait bon. Nous sommes bien.

le pot de crème

Poulets de Bresse

Le Mâconnais et la Bresse laissent de bien beaux souvenirs…

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Ne mange pas

trop gras, trop sucré, trop salé !

Ne mange pas trop gras, trop sucré, trop salé !

Je viens de lire cet article du 20min. Il est question de malbouffe, je crois qu’avec l’Identité Nationale, c’est mon second thème préféré, je lie souvent les deux d’ailleurs.

Au risque de le répéter, rappelons quand même que le « repas gastronomique français » fait désormais partie du patrimoine immatériel de l’Unesco.

L’article parle des publicités de l’industrie agroalimentaire que l’on sert aux gamins sur les tranches horaires où ils sont benoîtement plantés comme des pioches devant la télé. Il parle notamment de la réaction de l’UFC-Que Choisir sur le sujet, et sensiblement, ils sont outrés. Outrés que ces industriels, tels Nestlé et Danone pour ne citer personne, continuent de privilégier ces tranches horaires, alors que plusieurs autres se sont retirés en accord avec une charte signée je ne sais pas trop quand mais on s’en fiche.

L’UFC faisait une fois de plus le rapprochement entre ce qu’on trouve dans les cartables des gamins, et ce qui passent sur leur écran : les mêmes barre chocolatées, les mêmes bonbons et les mêmes biscuits. Et ? Faut-il rappeler que le but d’une publicité, c’est de vendre le produit dont il est question. Je crois que ce fait l’UFC, c’est déresponsabiliser totalement les parents, qui une fois de plus (ça devient récurrent sur tous les sujets) ne font pas leur boulot de parent (situation sociale très difficile certainement). Ce sont quand même bien eux – bordel !- qui achètent ces produits, qui pourrissent la santé de leur gosse ?!

C’est pas de la faute des industriels, ils ne vont pas passer les pubs pour les dernières Kellogg’s juste après le JT ! C’est aux parents d’arrêter les conneries, et d’acheter ce dont ont vraiment besoin les enfants, et ça peut être des sucreries, mais pas n’importe lesquelles, et pas dans des proportions gargantuesques.

Si les gamins ne sont pas capables, malgré le nombre de spot de prévention qu’on leur balance dans la tronche, que bouffer McDo et Snikers toute la journée, c’est la voie la plus rapide pour une santé de merde à 20 ans (en plus d’un taux de réussite proche de 0 pour la drague), c’est aux parents d’agir. Et pis c’est tout !


(Sinon, la question de Romain a déjà beaucoup de réponses, que je vous invite à lire)

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Gastronomie du Royaume de France : suite et faim

Aujourd’hui j’entame donc la seconde partie de ma courte odyssée gastronomique. Après vous avoir repu d’un bouchon flamboyant, laissez moi finir de vous combler par un restaurant gastronomique ! Le restaurant gastronomique, c’est la haute-voltige de la cuisine. Souvent critiqué pour ses prix inabordables, ses quantités insuffisantes et son petit air supérieur de « La vraie cuisine c’est moi », j’ai eu la chance d’en découvrir un qui sans être modeste sait rester noble et juste : Le Capella, restaurant du Château de Chapeau Cornu !

Le Capella

Le Capella, dans sa tenue estivale

Il s’agit de faire une petite mise en situation pour que vous vous rendiez compte à quel point on se permet de rêver quand on est dans pareils lieux ! Cette région de France, aux alentours de Bourgoin-Jallieu (voir carte), se caractérise par ses grands champs d’un vert lumineux, ses bosquets au vert plus sombre, ses vieilles bâtisses en pisé gonflées de vie passée et ses châteaux ! Il y en a un nombre impressionnant ! Inutile de vous dire qu’il fait bon se promener dans cette campagne si paisible et majestueuse !

Parlons du restaurant, dans l’enceinte du château. C’est toujours amusant de voir la différence de standing avec un restaurant plus classique, notamment au niveau des serveurs dont le texte, bien qu’un peu mécanique, nous transporte et transforme petit à petit notre fauteuil en trône. Plus de « bon appétit », place au « excellent appétit », au soin de nous présenter à chaque nouveau plat la liste complète des ingrédients, à l’omniprésence pourtant discrète de leur service, ce qui nous en ferait presque oublier l’extérieur !

Bon, assez fantasmé sur l’apparence, il est temps de montrer que ce n’est pas qu’un coup de bluff ! Le menu est complet, impressionnant, grandiose : je ne sais plus combien il y a eu de plats – tous nommés avec une poésie acrobatique qui ferait presque croire qu’on ne tient pas un menu mais un recueil -, entre les mises en bouche, l’entrée, le plat, le fromage, le dessert et les petites gourmandises de fin de repas, chacun présenté dans une assiette aux formes toutes plus pittoresques les unes que les autres et organisés comme un peintre organiserait sa toile, mais on se laisse volontiers aller à ce va-et-vient culinaire. Et surtout, le plus important, une explosion de saveur à chaque bouchée ! Sincèrement, je ne pensais pas qu’une petite tartine de pain grillée frottée d’un coulis de tomate avec une tranche de je ne sais plus quel jambon pouvait autant séduire le palais ! Et ça ne faisait qu’annoncer la suite ! C’était un merveilleux exemple qui montrait comment Qualité pouvait remplacer Quantité ! Si moi aussi mes préjugés sur les restaurants gastronomiques n’étaient pas très flatteurs, sachez que mon jugement a bien changé. Ceux qui disent que l’on mange aussi avec les yeux, non seulement je les crois mais je les soutiens, car quand cette explosion de saveurs, quand la finesse des goûts est servie par une si belle palette de couleurs, ça donne tout autant envie de dévorer cette assiette que de ne pas la toucher !

Le Capella, il m’a séduit, tout comme le bouchon lyonnais m’avait renforcé dans l’idée de découvrir toutes les spécialités de notre gastronomie, celui-ci m’a donné envie d’aller à la rencontre de tous ces artistes, ces talentueux chefs qui savent orchestrer les saveurs et les couleurs pour nous faire rêver, ces poètes gastronomes !

Couleurs et Saveurs

L'harmonie des couleurs, l'explosion des saveurs !

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Gastronomie du Royaume de France : le bouchon

Derrière ce titre aguicheur qui pourrait présumer une subtile alliance d’Histoire et de victuailles se cache en fait une envie toute folle qui m’a prise : celle de vous parler des derniers restaurants dans lesquels j’ai eu l’honneur de m’attabler !

Vous devez le savoir, la gastronomie Française (F majuscule oblige !), c’est mon truc, et encore c’est une insulte d’appeler ça un truc, je dirais plutôt c’est mon eldorado, là où je me sens vraiment mais alors vraiment bien !

Et pourtant je suis plutôt novice en la matière, n’ayant pas pu faire le tour de Gaule comme mes compères Astérix et Obélix, je m’obstine à gouter toutes les saveurs de toutes nos régions, découvrant ainsi la poésie d’un terroir en quelques mets préparés si ce n’est avec amour, au moins avec passion ! Ne soyez pas étonnés à l’avenir si je m’offusque qu’on puisse appeler un Macdo ou un Buffalo Grill « restaurant ».

Venons-en aux restaurants en question, au nombre de deux : un bouchon lyonnais et un restaurant gastronomique. Très différents par leur standing, par leur carte, par leur histoire, par leur but et donc très difficile à comparer – ce que je ne ferais pas d’ailleurs -.

Notre Maison

J'aurais dû prendre des photos, celles du Web sont vraiment pas terribles...

Tout d’abord, « Notre Maison », bouchon lyonnais situé dans le 5ème arrondissement, caché dans les ruelles pavées qui font la beauté du vieux Lyon – et qui permettent aussi de se perdre… comme quoi la BD ne se trompait pas -. Sa décoration est assez typique des bouchons : petite salle, pas très lumineuse sans pour autant être sombre, de vieilles photos ornant les murs pour parfaire une ambiance chaleureuse et bon-vivante déjà renforcée par tous les vieux objets chinés qui trônent sur les meubles de la pièce. Ajoutons que les rosettes qui pendent du plafond ne peuvent qu’ouvrir un appétit qui se laissait tenter dès les premières minutes par les odeurs des plats qui allaient et venaient entre les tablées d’affamés ! Vous vous en doutez, mon estomac comme mon esprit ont été envoutés par cette ambiance que j’avais déjà retrouvée (quoique plus discrète) dans un autre bouchon – un des plus vieux de Lyon ! – : le café comptoir Chez Abel.

Et l’ambiance annonçait l’inévitable : une carte typiquement lyonnaise, deux menus, de la charcuterie et des abats à toutes les sauces et croyez-moi : en quantité ! TOUT ÉTAIT DÉLICIEUX ! Les pieds de cochons, le pâté de tête, le cervelas, – je ne vous conseille pas la Rosette de Lyon parce que ce serait vraiment passer à côté des autres entrées – le boudin aux pommes, le sabodet, les andouillettes, la poitrine de porc ainsi que les desserts ! Dans des quantités gargantuesques qu’un bon petit rhum – musclé le rhum quand même – offert par la patronne en fin de repas permettait d’alléger. Je ne peux que vous conseiller ce bouchon si vous aimer manger, et bien manger !

Je parlerai du restaurant gastronomique dans un autre article. Quand vos papilles, votre estomac et votre appétit se seront remis du festin !

Rosette

La Rosette de Lyon

Sabodet aux lentilles

Le Sabodet aux lentilles

L'Andouillette

L'Andouillette

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