Aujourd’hui, le 100 000 V fête son premier anniversaire ! Le 2 mai 2010, nous (enfin je) fermions l’interrupteur de ce circuit électrique qui devait contaminer le web !
Vous savez déjà que le nom a été trouvé en utilisant la même technique que sieurs Goscinny et Uderzo, mais vous ne savez pas ce qu’il était avant.

Retour en arrière
Tout commença en 2007, en classe de seconde si je me souviens bien. Nous devions jouer, en cours de Français, un procès, suite à la nouvelle de Pascal Mérigeau Quand Angèle fut seule…. J’avais pris le rôle de journaliste, rôle qui, normalement, devait me permettre de ne rien faire. Mais je n’aimais pas rien faire. Alors j’ai créé le 100 000 V, le quotidien qui vous met au courant. Un numéro spécial avant-procès d’Angèle qui racontait plein de bêtises, un peu comme les histoires de comptoir de notre Parrain.
Ce numéro fut gracieusement distribué à la classe, pour les préparer un peu, quelques jours avant le procès, au fait que tout ce qu’ils allaient dire serait répété, déformé, amplifié.

Le procès passa. Le numéro après-procès aussi.
Puis vint le journal du lycée (en 2008), relancé après quelques temps d’absence, au doux nom que je n’ai jamais pu supporté : le Lygaro. Ils m’ont convaincu d’y écrire quelque chose, j’ai donc transformé le quotidien qui vous tient au courant en l’édito branché qui vous tient au courant. C’était un petit retour sur les dernières actualités à la sauce Petit Journal de Yann Barthes et ça paraissait tous les mois. Vous aurez fièrement observé que le slogan s’était enrichi d’un second jeu de mot.

Nous en arrivons à cette fameuse année 2010, et ses vacances de Pâques. Par une habile recherche Google, je découvre le blog du Chafouin qui était en vacances. <jingle on>Une rencontre qui marquera mon histoire et celle du 100 000 V</jingle>. De là, je découvre le blog du Toreador, puis celui d’H16, je commence à suivre leurs billets, à m’intéresser à tout cela. De lecture en lectures, je vois là un moyen sympa de parler de politique, de débattre, de discuter, et puis ayant déjà eu quelques blogs, notamment chez WordPress, je ne vois que des avantages à l’aventure.
Ca y est, je décide de me lancer. Le blog branché qui vous tient au courant est fin prêt pour le 1er mai 2010, seulement, jour férié oblige, je ne peux pas le lancer ce jour là, ça ne se ferait pas, par respect pour tous ces gens dans la rue.

Le 2 mai 2010, on y est, le premier billet est posté. Je ne m’en rappelle plus trop, mais je dois avoir découvert les blogs d’autres grands de la blogosphère : ceux de Nicolas, celui du Faucon, et celui du Raleur. C’est d’ailleurs Vlad qui le premier (catégorie blogueur) commentera sur le 100 000 V.
« Bonjour,
bienvenue dans le club des blogueurs où l’aliénation et l’addiction chronophage n’est jamais loin !
C’est une bonne chose que vous vous soyez lancé le Nain, le blog est une bonne alternative aux courants d’idée communs qu’on continue à nous distribuer par voie de presse.
«
Merci à vous, merci à moi, merci à nous, et longue vie aux blogs !