4 – 0.
Le score est sans appel. C’est d’ailleurs la plus large victoire en finale de la compétition (ce serait la plus large victoire aussi en Coupe du Monde), et pour cause, les Espagnols ont joué leur meilleur football. Alors qu’ils avaient épuisé les équipes et les spectateurs par leurs passes horizontales et leur conservation de balle ennuyeuse, les Ibères sont allés de l’avant. Le joueur qui m’a forcément le plus marqué (mais ça n’est pas nouveau), c’est Iniesta, dont les passes sont millimétrées, quelque soit le nombre de défenseurs autour du récepteur. Iker Casillas aura aussi été dans un grand soir.
L’Italie, qui avait fait belle figure contre les Allemands n’a pu joué son jeu, en raison d’un Pirlo en manque de réussite, et d’un Balotelli trop gourmand. Dommage aussi qu’ils finissent la rencontre à 10 (61è minute) après une blessure de Thiago Motta (alors que les 3 remplacements autorisés avaient déjà été faits).
Vivement la Coupe du Monde au Brésil, les Espagnols rencontreront les équipes sud-américaines chez elles, et ça ne sera pas la même chose !