Le dernier billet partisan sur ce blog date un peu, l’élection n’est pas si excitante que ça à commenter, certains se chargent de nous en dégoûter (médias et blogs) et la subjectivité (légitime quand elle n’est pas poussée à l’extrême) ne peut que nous pousser à prendre de la hauteur et à observer avec une certaine impuissance, et un certain dégoût.
Mais là, j’avais envie de prendre le clavier. Il y a deux choses assez frappantes qui me marquent ces derniers jours.
1- Le lynchage de DSK par son propre camp (avec l’anniversaire de Julien Dray – dont on se fout, avouons-le) est risible. Ces mêmes socialistes qui le défendaient à l’époque de l’affaire Diallo et qui disaient « attendre le jugement » pour se réjouir de son issue, ces socialistes qui, à force d’essayer de remettre au coeur de la campagne les affaires Sarkozy (comme le possible financement de sa campagne par Kadhafi), se mangent le retour de la pédale et se voient dans l’obligation, pour faire bonne figure, de lui cracher à la figure. Bel esprit. Bel esprit d’équipe. Beau retournement de veste.
2- L’appel de F. Hollande au rassemblement. Ça pourrait être drôle s’il n’était pas le probable futur président. Comment un homme se revendiquant de Gauche, pour la Gauche ( » La gauche, si je suis élu dimanche, sera pleinement associée à la responsabilité du pays. »), et critiquant sans réserve les riches pourrait-il rassembler les Français ? A moins que les Français ne soient tous socialistes ? Comment le leader d’un camp qui a décidé de faire flotter dans le ciel de ses meetings des drapeaux socialistes (et non français, comme on peut l’apprécier dans ceux de Nicolas Sarkozy) peut-il représenter la France ?
(suite à la remarque de Nicolas en commentaire, voici une vidéo qui montre le meeting, vous apprécierez effectivement les drapeaux dans les mains d’Hollande… quoique ça jure un peu sur le fond blanc et rose des centaines de drapeaux du PS…)
Alors que je perdais un peu de dynamisme pour ce deuxième tour, voilà qui vient confirmer ce choix que j’avais déjà fait : ne pas voter pour François Hollande, voter pour Nicolas Sarkozy.