La soirée commençaient sur les chapeaux de tweets avec le discours d’ouverture raté de Guillaume Canet qui semblait avoir ingurgiter quelque substance illégale, ce que trahissait la couleur de ses yeux.
Je ne reviendrai pas en détails sur la soirée, elle fut suffisamment live-tweetée et suivie (par Madame, Monsieur, Monsieur, Madame et Monsieur) pour que ceux qu’elle intéressait l’aient vue et que ceux qui s’en fichaient puissent continuer à s’en ficher. (le palmarès).
Tout d’abord, un grand bravo à Antoine De Caunes de tenir la baraque, tant au niveau du prestige de la cérémonie (certains me contrediront) qu’au niveau de la soirée elle-même. Il sait véritablement faire rire. Nous (enfin je) saluerons aussi les performances de Kad Merad pour son arrivée en fanfare, Laurent Laffite pour son sketch, et le poème de Michel Gondry pour Kate Winslet que je vous propose de revoir.
C’est surtout pour féliciter vivement Omar Sy, César du Meilleur Acteur pour Intouchables, et l’équipe de The Artist, M. Hazanavicius et Jean Dujardin en tête, pour avoir pris 6 Césars et pour rappeler que le cinéma français existait, qu’il était extra-ordinaire (à l’heure de la 3D, des gens ont misé sur le noir et blanc) et qu’il ne sombrerait jamais au profit du cinéma américain.
Toutes les critiques sont possibles et peut-être même justifiées à propos de cette cérémonie, je n’en suis pas moins ressorti (enfin, je n’étais pas au Châtelet mais c’est tout comme) avec une certaine fierté, et une certaine émotion.
Bravo au Cinéma Français !