Le match était capital pour les Gones puisque la victoire était, si ce n’est vitale, au moins bien plus qu’importante tant la situation en cas de défaite ou de nul plaçait les Lyonnais dans l’attente d’un miracle, indépendant même de leur prochain match.
La première mi-temps fut donc serrée comme on pouvait s’y attendre. L’OL peinait à trouver son rythme et l’Ajax mettait le pied sur le ballon même si les quelques occasions étaient plutôt favorable aux Rhodaniens. Rien de spécial à signaler.
La deuxième mi-temps ne faisait qu’augmenter la pression, comme c’est le cas avec un ballon rempli d’air que l’on compresse. Pourtant, elle démarra gentiment, reprenant le schéma de la 1ère avec une possession tournant à l’avantage de l’Olympique. C’est la rentrée d’Ederson qui fit grand bien, à la 74ème. N’oublions tout de même pas de citer la superbe frappe de Bastos à la 70ème qui sonnait aussi le début de l’assaut.
L’Olympique Lyonnais pris l’entière possession du jeu, et les percées dans la défense adverse augmentaient de fréquence et dangerosité. Ederson apporta ce petit instinct d’attaquant, obnubilé par la balle et les cages, créant les décalages.
Et la 81ème minute fut la première des deux minutes de ce match dont tous les supporters Rhonalpins se souviendront : une frappe de Bastos magnifique, alors qu’il était excentré sur la droite de la surface adverse, après un contrôle sublimement orienté d’Ederson qui lui glisse la balle à travers la défense. Sa balle prend le chemin du second poteau et ce n’est qu’in extremis que le gardien de l’Ajax le claque !
La deuxième minute fut la 89ème. Ederson (toujours lui) après une déviation de la tête de Gomis, rentre dans la surface et se fait accroché alors que la cage s’ouvrait à lui… mais l’arbitre ne bronche pas et la frappe de Gourcuff qui s’ensuivit (après l’accrochage) passa à quelques centimètres de la cage du portier alors largement battu. C’est triste à dire, mais notre qualification pour les 8èmes de finale s’est peut-être jouée sur ce penalty non sifflé. Et l’on comprend la frustration de l’ex-bordelais.
Ainsi se termine le match, sur des assauts incessants, et sur un OL qui méritait d’en planter un. Je suis officiellement dégoûté.