J’entame aujourd’hui cette petite série pour l’été, Serions-nous les pigeons, qui devrait paraître tous les weekend même si je ne peut rien assurer, devrait aborder tous les sujets possibles et imaginables et ne se veut pas une démonstration force appuyée par moults arguments. Rien de prétentieux, juste des petites réflexions par ci par là, surtout par là. Alors laissez-vous pénétrez par ces nouvelles idées malsaines et faites comme si vous y croyiez…
Le bio a envahi les étals de nos marchés, les étagères de nos supérettes et les placards de nos bobos. Le bio est partout, sur le web et ailleurs.
Je suis moi-même nourri au bio, au biologiquement sain paraitrait-il. Sans retouches, sans additifs chimiques, sans procédés miraculeux, ni pour les planter, les cultiver ou les récolter. Je parles des produits, des produits sains, saints, (seins ?).
Mais posons nous la question. Il y a des écolos-sceptiques, des gens qui doutent, et même des réfractaires. Ils deviennent de plus en plus une minorité. Pourquoi ? La communication !
Le bio pourrait tout simplement être LE produit le plus abouti de notre société. Le fruit parfait de notre nouvelle manière de fonctionner et de consommer.
Imaginez.

Alors que la tendance et les marchés poussent les entreprises à produire toujours plus pour toujours moins d’argent, alors que les magasins discount se font voler la vedette par les super et ultra discount, qu’on grappille toujours plus quelques centimes où l’on peut, et que l’heure est résolument aux économies, le bio est là.
Par la simple communication qu’il y a eu autour de ces produits estampillés Agriculture Biologique, les producteurs ont pu vendre plus cher ce qu’on leur demandait de vendre moins cher, et sans froisser le client. Un miracle économique. Une plus-value extra-ordinaire. L’aboutissement de notre société de consommation : nous ne payons plus que la communication, dont le coût rend celui de fabrication (ou de culture) du produit presque négligeable.
Qu’en savons nous, que ces produits sont-ils sains et bons pour notre santé ? Nous sommes-nous promener dans les exploitations ? Si le label n’était qu’un produit comme les autres, que l’on achète pour rentabiliser notre production ? Si le bio n’était qu’un business de plus, fait d’arnaques, de déviations législatives, de slaloms financiers et de propagande publicitaire ?

Imaginez. Rêvez. Laissez-vous pénétrer par cette nouvelle idée malsaine, laissez là germer, sans additifs, sans colorants, sans procédés miracles…
Serions nous les pigeons, du bio ?