Un festival presque gratuit


Les 24H de l’INSA se sont achevées hier par un feu d’artifice sympathique. Comme un coupure abrupte avec l’ambiance des deux précédentes soirées.

La beauté de ce festival, c’est la puissance des étudiants. Réunir près de 50 000 personnes lors d’un week-end dont toutes les animations et activités sont gratuites sur un campus qui le reste de l’année est une une zone de recherche et d’enseignement supérieur. Avouez que ça le fait.

Mais la gratuité a ses limites. Qui dit gratuit dit tout le monde va venir parce que ça ne coûte rien. Je me suis fait volé mon téléphone et cassé une paire de lunette. Ce festival n’aura pas été gratuit pour moi.

Il y avait beau avoir quelques CRS, ça n’empêche pas les cons d’être con, ça ne les empêche pas d’essayer de pourrir l’ambiance, de marquer leur empreinte sur cet évènement, par stupidité et méchanceté.

Il y a ceux qui volent, et ceux qui tapent.

Les pogos dans les concerts font partie intégrante du spectacle proposé et en général ils sont bénéfiques à l’ambiance. Les gens se poussent, sautent, crient, ça remue, d’un côté à un autre, c’est physique, on transpire, on en veut encore, on repousse, on prend peur, ça se calme, on rit et ça repart. Sauf quand les cons arrivent, et qu’ils voient là une belle occasion de distribuer coups de poing et coups de pied sans se faire attraper. De l’intérieur, ça se ressent très vite quand il y en a dans la foule, l’ambiance vire tout de suite à une espèce de méfiance et on profite moins du concert.

Les cons, il faudrait les interdire, pour que le festival soit vraiment gratuit.

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