La parité est une belle connerie


blog machoComment poser les bases avec un titre ravageur ! (C’est pas marqué blog macho pour rien hein !)

Je réagis à un billet d’Olympe, féministe engagée, à propos de la parité en politique.

« Les conseils généraux sont les assemblées politiques les moins féminisées seulement 12,3% de femmes, certains départements n’en comptent aucune. […]

il semblerait que le PS s’efforce d’approcher la parité[…]

alors que visiblement l’UMP s’en soucie comme de sa première chemise« 

Mais HEUREUSEMENT !

Il me semblait que la politique c’était le combat des idées, la confrontation par le débat entre personnes qui ont des projets à proposer et veulent prendre des responsabilités. Pourquoi vouloir la parité ? Quelle est cette idée incohérente selon laquelle on ne va pas élire une personne pour ses idées mais parce qu’elle est une femme, ou parce qu’il est un homme ? Vous voudriez donc être dirigée par une femme juste parce que c’est une femme ? C’est irresponsable de vouloir la parité dans les conseils régionaux, gouvernements ou tout autre endroit où ce sont les idées et les propos qui doivent primer.

Attention, j’encourage à ce que les femmes s’expriment plus, puisque statistiquement, il devrait y avoir autant de femmes que d’hommes avec des bonnes idées, j’encourage les partis à attacher la même importance aux femmes qu’aux hommes (si ce n’est pas déjà le cas), mais quand il s’agit d’élire quelqu’un, j’encourage à rester logique et à voter pour celui ou celle qui nous correspond le mieux, qu’importe qu’il soit noir, jaune ou bronzé, femme, homme, gay, coiffeur ou chômeur.

parité

—–

Et sinon, il faut s’attendre à une grève illimitée (oui oui comme les SMS) à compter du 12 octobre, c’est super démocratique de faire chier tout le monde quand on est une minorité, et c’est d’autant plus démocratique que ça force forcément le gouvernement (élu par une majorité de Français, rappelons le) à fléchir un peu, à moins de souhaiter une petite guerre civile…

[illu]

11 Commentaires

Classé dans Éclairs orphelins

11 réponses à “La parité est une belle connerie

  1. je dois avouer être totalement d’accord. Le féminisme, c’est bien, mais il ne faut pas tout confondre sous des prétextes chiffrés.

  2. oui ben pour l’instant pour accéder à des responsabilités il ne suffit pas d’avoir des idées et des compétences. il est aussi préférable d’être un homme.
    A moins que tu n’estimes que les femmes n’ont ni idées ni compétences

    • ValLeNain

      Loin de moi l’idée que les femmes n’aient pas de compétences en politique ! Seulement, forcer la parité, c’est faire de la discrimination positive, bel oxymore pour désigner une nouvelle forme de discrimination.

  3. Pas du tout: il y a des femmes de pouvoir, présidentes d’un pays, élus locales, etc… mais dans un un système où tout est hiérarchisé, difficile de prétendre à une parité.

  4.  » c’est super démocratique de faire chier tout le monde  »

    C’est surtout vachement démocratique de faire une réforme qu’on avait promis de ne pas faire…

    • ValLeNain

      qu’ils s’en prennent à Sarko, au gouv’ ou à l’UMP alors, pas aux Français 😉

      • Que veux-tu qu’ils fassent ? Il n’y a qu’une solution : la grève. Et ça fait partie du processus démocratique. Depuis toujours.

        • ValLeNain

          démocratique, ça veut pas dire « le pouvoir au peuple » ? 3 millions de Français dans les rues, je n’appelle pas ça le peuple, 3 millions qui décident pour 70 millions (parce qu’avec une grève générale, reconductible, illimitée, le gouvernement va être forcer de lâcher), c’est de la démocratie ? je ne crois pas

          • 70% de la population approuve… et il n’y a pas 70 millions de français.

          • ValLeNain

            ok 65 millions… 70% approuvent ? je les ai pas vu lors des précédentes manifs bizarrement… On sait très bien ce que valent les sondages, tant qu’un référendum n’aura pas clairement dit qui est contre et qui est pour, qu’on ne me dise pas qu’il y a 70% de Français qui approuvent

          • C’est justement ce que demande la gauche : un referendum.