On s’mange un Grec ?


Pendant qu’aux États-Unis on tergiverse sur les possibles responsables du presqu’attentat de Time Square (pourtant c’est bien leur jeu aux States, de jouer avec des bombes 🙂 ), pendant qu’en Europe on contemple une Grèce touchée sous sa ligne de flottaison avec une entente presque parfaite des Membres de l’UE (Sarcasm ? dirait Sheldon), pendant que l’INSA de Rouen joue presque à la bataille navale sur la Seine, en France, on presque fait quoi ?

Et bien en France on presque survit nous diraient certainement des économistes avisés, on fait croire aux Français que tout va bien, on les asperge d’une bonne dose de parfum médiatique aux fruits exotiques (c’est bientôt les vacances), on les fait s’intéresser à des sujets dont la plupart n’en ont que faire (voile intégral, volcan islandais) pour leur cacher que leur radeau France  est désormais victime de rapides financiers qui les conduisent inéluctablement à la grande chute du système. Aouch ! La vérité est souvent triste et brutale ! La Grèce y a déjà succombé, l’Espagne suit gentiment derrière sans pour l’instant trop se débattre (espérons qu’elle n’attende pas aussi longtemps que les Hellènes), ainsi que l’Italie, l’Irlande et le Portugal (les PIIGS si vous voyez cet acronyme quelque part) mais la France, on ne le dit pas ! Soyons sereins alors ! 🙂

Et bien pas tellement, l’union fait la force dit-on, et quand on parle d’union, cela sous-entend aussi « aider les autres quand ils en ont besoin », en tout cas tel que cela est défini pour l’Union Européenne. Un pays de l’UE qui coule implique donc forcement les autres pays, dont la France. Deux cas de figures peuvent s’offrir :

– On aide celui qui a besoin d’aide, au risque de se retrouver soi-même dans une position délicate mais on fait au moins honneur à son engagement, c’est plutôt le cas de la France

– On fait la gueule parce qu’on a assez de problèmes comme ça, on ne sent pas concerné par la situation des autres surtout quand celle-ci survient après des erreurs répétées et volontaires, on n’a pas envie d’aider, mais peut-être qu’on le fera au final, et ça c’est plutôt la position de l’Allemagne.

Qu’en penser ? Que l’Union Européenne, présentée dans nos cours d’histoire comme une union soudée pouvant faire face aux deux autres superpuissances mondiales (à savoir États-Unis et Japon) n’a jamais connu de véritable coup dur et que celui-ci pourrait bien la faire voler en éclat, si ce n’est pas officiellement – je vois mal l’Union détruite- ce sera certainement officieusement. J’entends par là que les pays les plus puissants d’Europe lui donneront de moins en moins de pouvoir au point qu’elle devienne insignifiante. Je ne sais si l’on doit s’en réjouir, mais on doit au moins s’y attendre…

Heureusement nous sommes forts, beaux et jeunes, et bercés comme nous l’avons été dans une inondation de blockbusters hollywoodiens, on sait très bien que les gentils gagnent toujours à la fin !

Sur ce, bonne fin de journée, et le prochain post ne parlera certainement pas de cette seconde crise puisque mes compétences économiques sont assez limitées. Si le sujet vous intéresse, visitez donc le blog d’H16 !

1 commentaire

Classé dans Éclairs orphelins

Une réponse à “On s’mange un Grec ?

  1. Alex

    Franchement cette article est assez hypocryte et assez petit et on va dire carrément démago.. c’est pas méchant mais les enjeux sont bien plus nombreux que ce que tu ne le dis et bien moins grave d’ailleurs..

    chose dont tu ne parle pas mais qui est toute aussi importante par eemple ! la dévaluation de l’euro eh bien c’est un résultat de la crise grecque entre autre et c’est tout bénef pour tout les pays de l’europe